dimanche 17 juillet 2011

"NAÏVE", de Fabio Marra Editer Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claude KRAIF   
11-07-2011
"NAÏVE", de Fabio MarraThéâtre LA LUNA du 8 au 31 juillet 2011
Compagnie : Carrozzone teatro
Mise en scène : Fabio Marra
Avec : Sonia Palau, Selin Oktay, Fabio Marra, Georges d’Audignon, Aurélien Gonis, Claire Boyé
La pièce de Fabio Marra se situe à notre époque. A la fois comédie, drame et tragédie. Sous le couvert de la farce se manifestent les inquiétudes et les problèmes comme le chômage ou l’impossibilité d’envisager sereinement l’avenir.
Les comédiens sont pleins de force vitale. Ils représentent l’énergie de la jeunesse portée par la verve et la truculence de la commedia dell’arte. Cette énergie déborde vite dans le cadre trop étroit de l’appartement. Le naturel joyeux qui d’habitude s’impose va tourner court et l’élan vital va se retourner comme un boomerang et porter un coup mortel à toutes les espérances. Du théâtre donc pour tous les publics avec du rire et des larmes même si parfois la grandiloquence peut paraître caricaturale.
 
"PANSORI BRECHT", d’après la Bonne âme de Se-tchouan de Bertolt Brecht Editer Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claude KRAIF   
11-07-2011
"PANSORI BRECHT", d’après la Bonne âme de Se-tchouan de Bertolt BrechtThéâtre des Halles du 8 au 29 juillet 2011
Mise en scène : In Woo Nam
Avec : Ja Ram Lee
Musiciens : Hyuck Joe Jang, Hyang Ha Lee, Seung Tae Shin
Ecrivain-compositeur : Ja Ram Lee
Un seul acteur sur scène, en l’occurrence une actrice qui va jouer tous les rôles et nous raconter l’histoire de la Bonne Ame de Se-tchouan. Les percussionnistes commencent à jouer suivant le rythme du texte. Les tambours portent  le chant. La voix devient puissante, envoûtante, l’émotion se propage, quelque chose de magique se produit comme si l’évocation donnait à l’histoire une réalité tangible.  La sidération produite dans la succession des aigus et des graves force l’imaginaire à se joindre à la danse.
Le Pansori est cette forme d’expression théâtrale traditionnelle coréenne. Une forme qui doit demander à l’acteur une maîtrise absolue de la voix et du geste.  L’humour et l’apparente facilité servent à dissimuler le plus parfait contrôle. Le public est emporté par les sons rauques, la fureur des cymbales, la grâce des mouvements. L’énergie du Pansori  va continuer d’opérer et la tradition de rester moderne de toute éternité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire