Caserne des Pompiers : Du 7 au 26 juillet 2011 (relâches les 14 et 21 juillet) Mise en scène : Jean-Philippe Vidal Avec : Hélène Babu, Constance Larrieu, Adrien Michaux Scénographie : Christian Boulicaut Vidéos : Dominique Brunet Les trois comédiens sont sur scène. Ils nous racontent. Ils sont à la fois témoins, parlant d’eux à la troisième personne et acteurs de leur propre vie. Ils incarnent trois générations allant des années quarante jusqu’à l’an 2000, année de tous les commencements. En fait, rien ne commence mais tout recommence, dans la transmission et l’héritage des mêmes problématiques, les hommes qui font souffrir les femmes et des mères qui font souffrir les filles avec la violence et la frustration en lieu et place de l’amour. Ils ont comme point commun d’être absents d’eux-mêmes , de ne pas pouvoir contrôler la réalité et d’être à jamais victimes d’une névrose collective à l’échelle planétaire. L’écriture d’Arne Lygre témoigne en même temps qu’elle interroge. Elle questionne et nous devons répondre dans le sens d’une responsabilité. La mise en scène elle aussi témoigne, par la projection d’images oniriques où les visages se cherchent et se confondent, par le jeu des comédiens plein de vitalité et de justesse, par l’humour très noir qui rend compte, mieux que toute théorie psychanalytique. Le constat est pertinent par son illustration, sa crudité et sa cruauté, pourtant il se passe un phénomène étrange. Je ne sors pas de ce spectacle complètement déprimé. Je me sens habité d’un désir fort. Moi aussi j’ai envie de recommencer ! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire